Avec l’étape 1, les choses sérieuses commencent et les premières difficultés arrivent
Ce n’est pas parce que c’est le début de la compétition, que les choses sont pour autant faciles ! Et, pour cette première étape, la navigation a parfois posé des problèmes aux équipages.
Les mines sont concentrées sur la ligne de départ de la première étape, donné par Ludivine Bourqui, cheffe de produit chez Bosch Car Service. Et, ce, d’autant plus qu’un peu de sable attend les équipages. « On appréhendait les dunes mais tout s’est bien passé », se réjouit Laurence, de la team 225 (Sabrina AUTRET / Laurence AUTRET) , après le fameux passage. « T’as géré ! », lance-t-elle à sa copilote Sabrina. En balise 1, les Gazelles reçoivent les points du jour, elles prennent donc le temps de s’installer plus ou moins confortablement le temps de tracer les points sur les cartes. Dounia et Jawhara, de la team 167 (JAWHARA BENNANI / DOUNIA BENNANI MAZHAR) , font partie des mieux organisées avec leur table et leur fauteuil de camping.
L’enjeu est de taille. « Il faut être carrées et jongler entre trois cartes », détaille Claire, de la team 224 (Laetitia SANCHETTE / Claire PARA) . « On va devoir faire pas mal de kilomètres », analyse Cyndie, de la team 130 (Cyndie CHRISTAUD PIPOLA / Laetitia ESTIVAL) , qui ironise : « ça fait un joli dessin ». Dunettes, crêtes rocheuse… Il y en aura pour tous les goûts en cette première journée de compétition ! Certaines s’étonnent elles-mêmes d’être capables de ces premiers franchissements. « On a réussi à faire du tout droit, on est assez fières de nous », se félicitent Claudie et Lysa, de la team 217 (Claudie FAUCON / Lysa MEJEAN) . Rassérénées, elles décident même de tenter un franchissement de falaise.
Des premières difficultés de navigation
Le temps défile mais les kilomètres un peu moins. Si le rallye n’est pas basé sur la vitesse, les Gazelles ont toutefois un objectif chiffré. En l’occurrence 7 balises à trouver sur la journée. « Je ne sais pas comment on va réussir à tout avoir dans la journée », s’interroge Marie, de la team 244 (Océane DUMAS / Marie LE CORRE) . Laure et Valérie, de la team 236 (Valérie RUBEGUE / Laure SALAVILLE) , sont, elles, rassurées de voir que le relief semble franchissable après avoir constaté sur la carte qu’elles avaient déjà traversé quelque chose de comparable. « 21 kilomètres, ça va être long pour tenir le cap », s’inquiète un peu Aloha et Murielle, de la team 237 (Aloha MARIOT / Murielle NARDOT) .
Dans le doute, Céline et Laetitia, de la team 226 (Céline BETRANCOURT / Laetitia FÉDERBE) , sortent de leur 4×4 pour tenter de repérer, à pied, le prochain checkpoint. « Entre la carte et le cap, il y avait un écart et on n’était pas sûres de nous », confient les Gazelles. Face aux balises, chaque équipage a sa technique. Solène et Fanny, de la team 211 (Solène CHARAVIL / Fanny RAYMOND) , décident ainsi de tracer leurs caps au fur et à mesure sans trop anticiper : « Comme ça, ça nous oblige à faire des petites pauses ».
La journée avançant, les erreurs de navigation se multiplient… Nombreuses sont les Gazelles à chercher la balise de leur parcours sans toutefois la trouver, ce qu’on appelle du « jardinage » ou encore du « grenouillage » dans la jargon du rallye et qui signifie que les équipages ont tourné autour de leur checkpoint sans le trouver. Certaines Gazelles se font parfois influencer par la vue d’un drapeau au loin. « On a voulu foncer vers le premier drapeau rouge et on s’est trompées », constate la team 211 (Solène CHARAVIL / Fanny RAYMOND) . « En suivant le cap, ça marche mieux », soulignent Aurélie et Manuela.
Parmi les difficultés du jour, on retrouve les fameuses herbes à chameau… qui ne pardonnent pas ! Cette plante possède des racines particulièrement dures dans lesquelles peuvent facilement se coincer les véhicules, quels qu’ils soient… Heureusement, on assiste aux premiers élans de solidarité et Pauline et Fanny, de la team 218 (Pauline AUBIN / Fanny GIRAUDAT) , proposent gentiment à Flore et Mira, de la team 301 (Mira LECOCQ / Flore GROLLIER) , de les sangler pour sortir.
Les Gazelles observent déjà leurs premiers progrès
À l’heure du déjeuner, la chaleur est parfois difficile à supporter. Les acacias présents sur certaines balises offrent une ombre bienvenue dont profitent par exemple les teams 129 et 202. C’est l’occasion pour les équipages d’échanger. « Vous pouvez être fières de vous », lancent Lucia et Isabelle à Sandra et Ethel. Pour ces dernières, le bilan à mi-journée est très positif ! « On est passées par des paysages absolument magnifiques », se réjouit Sandra, qui développe : « On a des conditions rêvées, c’est vraiment top ! ».
Quand les Gazelles hésitent ou sont carrément perdues, elles n’hésitent pas à prendre de la hauteur. Barbara et Valentine, de la team 600 (Barbara BACHMANN COMMEROT / Valentine SIMON ROBINOT) , gravissent un relief en espérant apercevoir un drapeau au loin tandis que Daniela et Aurélie, de la team 117 (Daniela VARESE / Aurélie ARTIERI) , n’hésitent pas à monter sur le toit de leur 4×4. « J’ai vu le haut du drapeau, ça nous a bien aidées », se félicite ainsi Sabine, de la team 306 (Sabine CALLOT / Béatrice CHATEAU) . Cela ne suffit toutefois pas toujours… « Il y a deux balises proches l’une de l’autre sur la carte donc on n’était pas sûres », explique ainsi Fairouz, de la team 601 (Fairouz LAOUKILI / Noeline MAAS RHANNOU) . « C’est pas facile aujourd’hui », confirme Karine, de la team 161 (Karine CHARLOT / Claude FAOU) .
Face aux difficultés, une balise trouvée est synonyme de victoire ! « On commence à être fatiguées et, du coup, on est contentes de trouver le bon checkpoint », confirme Christel, de la team 149 (Adeline GIOCANTI / Christel BRUNE) . « On prend confiance et nos caps sont meilleurs au fil de la journée », célèbre sa coéquipière Adeline. Le retour au bivouac est, quant à lui, souvent célébré par des cris de joie. Mais pas le temps de trop traîner : les Gazelles doivent tout d’abord passer au classement, déposer leur voiture à la mécanique avant, enfin de se poser pour lire tranquillement les mails qui leur permettent d’avoir des nouvelles de leurs proches et qui remplacent les téléphones. Une petite parenthèse avant de s’attaquer à la journée du lendemain !