Le Rallye Aïcha des Gazelles, un concept unique
Les participantes choisissent le Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc plutôt qu’un autre pour de nombreuses raisons qui en font un événement à part dans le milieu.
Créé en 1990, le Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc n’est pas un rallye comme les autres. Son concept est unique puisqu’il repose sur une navigation à l’ancienne. Ici, pas de GPS, les participantes que l’on appelle « Gazelles », et qui sont en binôme, évoluent à l’aide d’une carte et d’une boussole. Le but est, sur chaque étape, de trouver un certain nombre de balises (ou checkpoints) réparties sur l’ensemble du terrain en hors-piste.
La difficulté est qu’elles doivent les trouver en faisant le moins de kilomètres possibles. En fait, un kilométrage idéal est déterminé en amont, celui qui serait fait à vol d’oiseau, et il faut s’en rapprocher le plus possible. Sauf que le désert n’est pas une vaste étendue plate de sable mais parsemé de reliefs qu’il faut parfois contourner pour rallier le point suivant.
Un rallye de stratégie
Les Gazelles doivent donc prendre le temps d’établir une stratégie : faire le moins de kilomètres possible quitte à affronter un terrain difficile et, peut-être, perdre du temps, ou alors contourner et perdre quelques kilomètres…
Le Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc n’est pas un rallye de vitesse mais les équipages doivent tout de même valider un nombre de checkpoints imposé sur l’étape. Les équipages ont jusqu’au lendemain midi pour valider l’étape, cela explique que certaines Gazelles dorment parfois dehors. Dans ce cas-là, elles doivent impérativement prendre le départ de l’étape du jour avant midi.
Attention, il faut absolument trouver les checkpoints dans l’ordre sinon cela entraîne des points de pénalités, traduits en kilomètres supplémentaires et qui comptent pour le classement. Un relevé kilométrique des équipages est réalisé chaque jour au retour au bivouac, quand les Gazelles valident leur fin d’étape. Le classement d’étape détermine ensuite un classement général qui peut évoluer au fil des jours.
