PORTRAIT

Trois questions à Luana Belmondo, marraine de l’édition 2025

Pourquoi avez-vous accepté d’être la marraine ?

Ces dernières années, j’ai traversé des épreuves personnelles difficiles. Mon plus grand soutien pendant ces moments-là, je l’ai reçu des femmes. Beaucoup de présence, d’aide inattendue, de complicité. Ça m’a touchée et c’est aussi pour ça que je suis ici, au Maroc. J’étais déjà venue plusieurs fois sur le rallye, pour cuisiner notamment, mais être marraine c’est un énorme cadeau. Je n’ai jamais autant eu de filleules de ma vie ! Sur le bivouac, je suis là pour les écouter, être une oreille attentive, une amie. Certaines m’ont parlé de leurs enfants … C’est une fierté d’avoir été choisie.

Quelles valeurs partagez-vous avec le Rallye Aïcha des Gazelles ?

Ce qui me touche c’est la force de ces femmes. Le rallye a été pionnier dans sa façon d’organiser une course dans les mêmes conditions que celles des hommes. Et c’était il y a plus de 30 ans ! J’aime cette détermination à vouloir se challenger, se dépasser. Je me suis plusieurs fois mise en danger dans ma carrière. En venant dans le désert, les Gazelles font pareil : elles mettent à l’épreuve leur corps et leur mental. Elles prouvent qu’elles sont tout aussi capables de performances lors d’un rallye automobile. Je suis aussi admirative de Cœur de Gazelles et par l’aide apportée aux plus défavorisés. J’y suis allée plusieurs fois : je me rappelle d’un homme qui redécouvrait le monde grâce à une nouvelle paire de lunettes, d’une petite fille qui venait juste de naître… Ça me touche.

Comment trouvez-vous l’ambiance du RAG ?

C’est une petite ville, tout est organisé. Un point important pour moi c’est le respect de l’environnement. J’ai participé à d’autres évènements dans le désert mais jamais aucun n’a eu autant à cœur de laisser les lieux aussi propres, sans un papier par terre ni aucun autre déchet. Surtout, tout le monde est souriant, de bonne humeur. Ça fait du bien de revenir et de retrouver cette belle ambiance !

Et vous, prête à vous lancer ?

Moi oui mais je ne suis pas sûre que Dominique Serra me laisserait prendre le départ : je ne suis pas la meilleure des conductrices, plutôt du genre à être distraite par le paysage !

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